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L’internet ne fonctionnait pas.
Notre nouveau numéro de téléphone n’avait pas encore servit.
La machine a expresso, enfin branchée.
J’étais seule à la maison. Dans notre nouvelle maison.
Et malgré – les innombrables – bénédictions des derniers jours, j’étais triste.
Inquiète.
J’ai donc ouvert ma Bible, rien.
J’ai prié, rien.
Je me sentais vide. Après quelques journées effrénées, à placer la maison, ouvrir des boîtes, chercher des trucs, aider Charlotte a s’adapter – mes temps personnels avec Dieu se faisaient rares.
Jonathan, étant encore parti plusieurs jours, j’ouvris un livre que je « dévorais » depuis quelques jours : Paula. La fatigue fermait mes yeux, mais l’intérêt pour cette histoire que j’avais déjà lu lorsque j’étais plus jeune me tenait aux aguets. Cette petite fille – Paula, était un vivant témoignage de l’amour pour Dieu. Elle visitait les malades, et partageait l’évangile. Quand est la dernière fois où j’ai visité un malade? Quand ai-je partagé mon espérance pour la dernière fois?
Plus tard, internet fonctionne. Enfin connectée au monde, et pas tant que ça finalement. Mais, je lu sur un voyage missionnaire. Un voyage organisé par Compassion. Puis, je vis un vidéo. Et un autre. Une maison – et non une chambre – pas plus grande que ma nouvelle salle de bain (lorsqu’on peut faire le tour d’une maison en moins de 36 secondes…). Une maison dans laquelle vivait quatre personnes. Comment moi – qui vit dans une maison avec 20 fois la grandeur de leur maison – puis-je être si ingrate? Cette famille habite aux Philippines – en 2011. On dit que les temps changent, pas vraiment.
Les malades existent encore, l’inquiétude persiste encore, la pauvreté fait rage – encore. Mais : « il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus-Chist. Dieu est fidèle. » 1 Corinthiens 1.8-9
Alors que je pensais n’avoir rien reçu de Dieu, je me souvins de ma lecture d’hier : « il m’affermira ». Et vous aussi.
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