Chère Michèle, J’ose te tutoyer, car je connais – tous tes détails.
Tu dis que tu ne crois plus en moi. Et bien, je suis très heureux que tu m’écrives quand même. Je suis très heureux que tu penses à moi, malgré l’opinion que tu as. Car peut-être y a-t-il encore de l’espoir.
Je t’aime, tu sais. Et j’affectionne passionnément ce monde que j’ai créé. Je vous aime tellement que j’ai envoyé mon Fils unique mourrir et subir toutes les conséquences que le péché à engendré à votre place. Je vous chéris tellement que j’ai prévu un plan de rédemption du monde. Mais le monde n’en veut pas.
Dès le commencement, dans le jardin magnifique, je vous aimais et je vous parlais et voulais un monde parfait pour vous.
Je voulais un endroit où l’homme et moi pourrions vivre en parfaite communion. Pour communiquer sans intermédiaire. Mais il a fallut que l’homme et la femme que j’ai créés se prennent pour moi. Il a fallu qu’ils succombent à la tentation.
Oui, je sais, la tentation est difficile. Je l’ai vécue lorsque je suis venu sur terre il y a quelques années. J’ai vécu la souffrance, l’horreur, le manque de compréhension de mes amis les plus proches, la solitude, la haine. J’ai vécu la guerre, comme tu la vit aujourd’hui. Peu de gens comprenaient l’espoir que je voulais apporter.
Et je savais que les coups, le fouet, la couronne d’épines, la croix et la mort seraient difficiles; Impossible à comprendre pour vous, sauf pour ceux qui croient par la foi.
Mais je suis venu pour apporter la paix. Bien que tu sembles ne pas y croire, chère Michèle, la Paix ne se trouve qu’en moi.
Je déteste la guerre, Elle est à l’opposé de mon essence. Mais je ne peux l’arrêter, je ne peux faire le choix à votre place. C’est l’homme qui choisi la guerre. Oui, je permet la souffrance causée par la haine Je permet la pauvreté, la maladie À cause du libre arbitre Dès le début de ce monde je vous ai laissé le choix de croire en moi ou de vivre seul.
Ce n’est pas moi qui vous détruit. C’est vous, entre vous. Je ne reste pas les bras croisés. Je protège ceux qui m’appellent. Je guéris ceux qui m’implorent. J’agis avec amour envers les malaimés. J’apporte la paix aux tourmentés qui se tournent vers moi. Je remplis de joie le pauvre, l’indigent qui n’a rien d’autre que moi. Je suis glorieux pour tous ceux qui ont espoir en ce que je suis. Je suis justice pour ceux qui vive la misère. Je méprise le péché, mais j’aime le pécheur. Je suis infiniment grand, nul n’est comme moi.
Je suis aussi là. Malgré ma majesté, je suis présent tout près de toi. Je suis patient, et j’attends. Si seulement, tu désirais apprendre à me connaître vraiment. Tu n’aurais peut-être pas autant de préjuger envers moi. Si seulement, tu communiquais avec moi directement, au lieu de ruminer tes souvenirs faussés par la religion. Tu me découvrirais. Si tu m’appelais.
Je te répondrais. Je te répondrais, peut-être pas comme tu le voudrais, car je suis Dieu. Je suis incompréhensible. Mais assurément, je répondrais. C’est promis.
Peut-être que ce texte ne changera rien en ton opinion, car après tout, la foi ne s’explique pas. Elle ne se comprends pas. Elle se vit.
Dieu
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Étant donné que nous nous efforçons sans cesse de [réduire Dieu] à notre image, la Bible ne cesse de répéter qu’il n’est pas semblable à nous. Nous enfermons Dieu dans nos univers mentaux. Nous l’apprivoisons et le façonnons à notre ressemblance. Quelle folie! […] Dieu n’est pas semblable à nous; il est infiniment plus majestueux et infiniment plus saint. On ne se moque pas de lui. Le comble, c’est qu’il est possible de le connaître, certes pas pleinement, mais suffisamment.
Citation tirée du livre : La foi d’hier pour une ère nouvelle, page 55.
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Cet article a été écrit pour répondre l’authentique lettre écrite par la journaliste, Michèle Ouimet. C’est avec le plus grand respect que je propose cette réponse de Dieu. Je suis loin de le comprendre, mais ce Dieu fidèle est tout pour moi. Et je voulais démontrer une minuscule parcelle de qui il est.
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