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Photo du rédacteurRachel Bergeron

Tu seras aimé éternellement

Tu étais aimé. Ta venue, tel un rayon de soleil pénétrant le plus noir des nuages était surprenante. Tu n’étais pas planifié, mais oh combien espéré. Dans sa grâce, Dieu, le créateur de tout être a soufflé la vie. Et tu étais là. Un miracle. Tu étais aimé.

Autant le germe de ta vie fut fulgurant; autant l’est ta mort. Si soudaine, si insoupçonnée. La vie, la mort; contradiction d’émotions; extrêmes sentiments. En peu de mois, tu nous les as fait vivre. Tu était grandement aimé.

Ta maman, aimante, organisée et calme. Ton papa, comme un éclair d’amour. Ton petit frère clopinant le début de sa vie. Toi, tu es déjà parti. Tu étais si tendrement aimé.

Tu ne verras jamais la lumière du soleil terrestre. Tu ne sentiras pas la pluie du printemps, ni ne verra la neige du Saguenay. Tu ne goûteras pas la richesse du miel. Tu n’entendras pas le chant des oiseaux. Mais pourtant, oui. Tu les vois. Tu les sens. Tu les entends. Tu les goûtes. Et même parfaitement. Mieux que nous. Mieux que quiconque sur cette terre. Tu es mieux aimé qu’ici-bas.

La souffrance ne s’en ira pas. La fragilité de la vie demeurera. L’amour et la colère se mélangeront jusqu’à ce que l’on te revoit, bouger, vivant. Parce qu’un jour, nous te reverrons – petit être. Tu seras aimé, jusqu’à bientôt.

La vie n’offre pas de réponses; beaucoup de questions. Les afflictions, les blessures, les plus grandes peines de ce monde apportent désarrois. Mais la foi en Dieu procure la Paix. Je répète l’unique espoir de ce monde : la foi en Dieu procure la Paix. Malgré les crient, la foudre du désespoir, l’incompréhension, l’ardente envie de justice, une simple prière de foi suffie pour apaiser un court instant le coeur meurtri. Et de courts instants, en courts instants, de la noirceur jaillira un rayon de soleil, tout comme ta naissance. Tu seras aimé éternellement.

Pour mes amis, Avec tout mon amour xx

Une nuit, j’ai eu un songe. J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur. Dans le ciel apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie. J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable: l’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur. Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi. Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière.  J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y avait qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie, les jours de plus grande angoisse, de plus grande peur et aussi de plus grande douleur. Je l’ai donc interrogé : « Seigneur… tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté de vivre avec Toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas. Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. » Et le Seigneur répondit : « Mon fils, tu m’es tellement précieux ! Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné, pas même une seule minute ! Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le sable, ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien : c’était moi qui te portais. » Marie Stevenson
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Crédit photo : Marie-Michèle Normand (petits pieds de notre Charlotte)

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