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Photo du rédacteurRachel Bergeron

Une manière de changer

Depuis maintenant 15 ans que je suis redevable à une coach. (Je ne parle pas d’une coach au soccer, j’y suis vraiment nulle! Plutôt, une coach de vie spirituelle). Il y a eu la douce, mais disciplinée. Celle à l’écoute. Celle qui parlait plus que moi. Celle qui était de bon conseil. Celle qui l’était moins. Celle qui me coachait sans le savoir vraiment. Celle qui me donnait des défis à chaque rencontre. Celle qui était mon âme soeur.

Toutes ces femmes ont eu un grand impact dans ma vie.

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Tout a débuté lorsque j’ai commencé à travailler pour SEMBEQ. Tranquillement, j’apprenais à vivre seule, sans le support financier et moral de mes parents. Je débutais ma vie d’adulte. Mes responsabilités n’étaient pas si nombreuses, mais je devais tout de même accomplir plusieurs tâches au quotidien. SEMBEQ parlait d’un système de redevabilité au niveau spirituel qui m’a grandement intrigué. J’avais des amies et une famille. Avais-je vraiment besoin d’une autre personne qui me conseillerait et me guiderait dans ma croissance spirituelle? Définitivement, oui! Après l’avoir expérimenté, au début par curiosité, ensuite par obligation (à cause de la formation que j’ai suivie avec ce Séminaire) et finalement par grande joie, je suis convaincue des bénéfices d’une telle relation.

La femme de mon pasteur à ce moment-là était bien honorée de ma demande d’être sa protégée. Elle ne savait pas trop par où commencer, et moi non plus. Nous avons doucement appris à se connaître. Et malgré nos grandes différences, 15 ans plus tard, je ressens encore les bienfaits de tout ce que j’ai appris avec elle. En me mariant, j’ai tout de suite voulu trouver une nouvelle coach dans la contrée éloignée du Nord, au Saguenay. Quelques années plus tard, en déménageant au centre du Québec, j’ai aussi désiré être redevable à une femme de valeur. Maintenant à Mascouche, j’ai eu la grande joie d’être coachée intentionnellement ou non par plusieurs femmes de foi. Je peux avec toute honnêteté affirmer que mes plus grandes découvertes spirituelles, et mes plus grands changements de coeur ont eu lieu en sirotant un café accompagnée de l’une de ces femmes.

Dans la Bible, plusieurs modèle de relation coach / protégé sont évidents : Jésus et ses disciples, Moïse et Josué, Noémi et Ruth, Paul et Timothé, les femmes plus âgées et les plus jeunes, etc. Sans être structuré, ces modèles démontrent l’importance d’être entouré de personnes plus sage que nous.

Voici ce qu’une coach n’est PAS :

  1. une confidente que tu peux appeler à toutes heures de la journée pour te décharger de tous tes soucis. Ce rôle revient à Dieu (et peut-être à une amie proche).

  2. une personne avec qui tu peux parler dans le dos des autres. La relation que tu auras avec ta coach n’a pas pour but de déverser tes tristesses et tes mécontentements. (Bien que souvent, cela pourrait arriver). Vos discussions tourneront surtout autour du coeur de la protégé et de la manière dont Dieu l’appelle à changer.

Une coach, c’est :

  1. une personne en qui tu as confiance et qui a une sagesse chrétienne que tu crois supérieure à la tienne. Cette personne doit t’inspirer et t’encourager vers une vie spirituelle en croissance. Il est important que le lien de confiance se développe assez tôt dans la relation et qu’une « chimie » spéciale s’installe tranquillement.

  2. une personne qui peut être différente de toi. Et bien qu’il soit très important de développer un lien d’amitité, le but de vos rencontres ne sera pas de socialiser (évidemment, nous sommes des femmes, alors il y aura toujours un peu de social pour caser la glace ;-)!) Les discussions que vous aurez la plupart du temps seront centrée sur la Bible et sur ce que tu aimerais améliorer dans ta vie de manière biblique.

  3. une personne centrée sur l’Évangile, et non pas moraliste ou qui a tendance à mentionner toutes sortes de clichés. L’art d’être coach, c’est de conduire la protégé vers un Évangile concret, vivant et qui transforme!

  4. une personne discrète, qui saura garder le silence sur tes luttes et tes confidences. Cette personne ne doit pas juger ou critiquer. Elle doit te diriger dans tes recherches personnelles. La coach n’a pas le mandat d’enseigner ou de discuter sur des sujets en donnant son avis (bien qu’elle le fera naturellement). En revanche, elle fera des suggestions et proposera des lectures bibliques afin que la protégé découvre les vérités bibliques par elle-même (avec un petit coup de pouce de temps en temps!).

  5. beaucoup plus qu’une amie. Elle est, comme vous l’avez sûrement compris, un guide. Elle lance des pistes, écoute et partage. « Sans prendre de décisions à la place de la protégée, la coach l’aide à réfléchir afin qu’elle prenne de bonnes décisions et pose les gestes appropriés. » Guide de coaching pour la formation des coachs, SEMBEQ, page 18.

Par où commencer :

  1. Il est parfois difficile de trouver une personne de confiance. Je crois sincèrement, et du plus profond de moi-même que tout dans ce monde doit être intercéder auprès de Dieu. Alors, la meilleure façon pour trouver la perle rare est de demander à Dieu de vous diriger vers la bonne personne.

  2. Après avoir prié, approcher la personne est évidemment la 2e étape. Ne vous découragez pas d’un refus. Il est fort possible que l’ennemi ne désir pas cette nouvelle amitié. Continuez de prier.

  3. Pour la suite, SEMBEQ offre d’excellentes formations / ressources sur le sujet.

  4. Mais pour un suivi plus simple, vous pouvez discuter avec votre coach des sujets que vous sentez que Dieu vous demande de changer. Développez un plan d’action ensemble afin d’éliminer les idoles, les mauvaises habitudes ou les façons erronées de concevoir les vérités bibliques.

Dernière recommandation, n’attendez pas avant de commencer vous-mêmes à être une coach! Une coach apprend, tout autant que la protégé 😉

De même, les femmes âgées doivent se comporter comme il convient à des servantes de Dieu. Elles ne doivent pas être médisantes ni esclaves de la boisson, mais enseigner ce qui est bien. Ainsi elles apprendront aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à se montrer réfléchies et pures, à s’occuper de leur foyer, être pleines de bonté et se soumettre à leur mari, afin que la parole de Dieu ne soit pas calomniée. Tite 2.2-5
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